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Éprouver des souvenirs agréables

Les neuroscientifiques expliquent que l'hippocampe est très important pour notre santé puisque c'est lui qui est touché en premier par la maladie d'Alzheimer. Chaque fois que nous revivons une expérience agréable, nous stimulons l'hippocampe qui joue un rôle stratégique pour notre mémoire et notre équilibre. Lorsque nous sommes dépressifs, l'hippocampe rétrécit et si cela dure longtemps, elle continue de diminue. Elle est également très sensible au stress et notamment au cortisol.

L'hippocampe est une zone du cerveau qui construit notre identité grâce aux souvenirs mais aussi grâce à notre capacité à nous projeter dans le futur.

Alors, prenons le temps de revivre des souvenirs positifs pour la stimuler. Si vous n'êtes pas 'visuel', imaginez-vous dans un lieu où vous avez éprouvé des sentiments positifs, respiré des parfums agréables. Bien sûr, les émotions sont indispensables pour que ces 'revécus' aient un réel impact sur notre cerveau cognitif. Même si l'émotion positive est modérée, l'exercice est efficace. Revivre des souvenirs positifs nous aide également à croire en l'avenir.


Nous disposons de nombreuses techniques du 3ème degré pour stimuler notre hippocampe et notamment les sophro-mnésies. Et si nous nous contentons de revivre les moments agréables de la journée qui s'est écoulée, la dépression et le stress diminuent, c'est ce que Martin Seligman appelle la psychologie positive.

Plus globalement, se souvenir de moments agréables et les éprouver améliore l'humeur et l'estime de soi.

 

Bonne pratique.

 

Thierry

 

L’outil sophrologique dans la pratique psychothérapeutique

Approche holistique de la santé et sophrologie

 

Il existe peut-être autant de pratiques psychothérapeutiques qu’il existe de psychothérapeutes, de personnes demandeuses, et de relations entre les deux – l’ « alliance thérapeutique ». Psychothérapie renvoie au soin apporté à l’esprit, au psychisme en vue d’un changement, qui peut être mais n’est pas nécessairement une « guérison ». La notion même de « guérison » est variable et parfois l’affaire de perception : d’aucuns peuvent se considérer guéris, alors que les autres considéreront « en voie de guérison », « en rémission », « guéris ». Souvent l’observation objective des symptômes permet de déterminer si la thérapie – quelle qu’elle soit – doit se terminer, quand bien même certaines personnes se perçoivent comme toujours « malades ».

Peut-être est-ce parce qu’ « être malade » ou être « en santé » renvoient à un ressenti de la condition générale d’une personne. Encore faut-il qu’elle soit consciente de cet aspect multidimensionnel de la santé. L’approche holistique (du grec ancien « holos » signifiant « tout », « totalité ») de la santé et du bien-être n’est pas nouvelle – les médecines dites « traditionnelles », « orientales » ou « alternatives » en sont la transcription occidentales alors mêmes qu’elles sont pratiquées depuis des millénaires en d’autres parties du monde. Ces pratiques thérapeutiques considèrent que la santé repose sur une triade : le corps, l’esprit/le mental, les émotions, et ces composantes s’influencent les unes les autres.

Le développement des neurosciences, lié à l’apparition d’outils de mesures de plus en plus précis, valident depuis une vingtaine d’années ce que j’appelle « l’intuition orientale »[1]. La pratique et l’attraction persistante vis-à-vis du yoga, de la méditation et de la nutrition ayurvédique – pour ne citer que trois exemples – semblent confirmer de manière « non-scientifique » la pertinence de cette intuition orientale depuis une quarantaine d’années (les premières thérapies cognitivo-comportementale incluant la méditation de pleine conscience date des années 1980).

La naissance de la sophrologie s’inscrit dans ce mouvement puisque c’est un docteur en médecine et psychiatre formé selon la méthode scientifique occidentale (le docteur Alfonso Caycedo) qui a cherché à inclure des éléments tirés des différentes écoles de méditation, du yoga, de l’hypnose dans des protocoles de suivi psychiatriques.

 

La place de la sophrologie dans ma pratique thérapeutique

La place de la sophrologie – et de nombreux autres outils dits « alternatifs » – dans les protocoles thérapeutiques (psychothérapeutiques ou non) semble toujours à faire[2]. J’ai notamment pu m’en rendre compte lorsque j’ai pris rendez-vous avec une association impliquée dans l’accompagnement oncologique : certains docteurs étaient pour l’inclusion d’outils non-médicaux, d’autres les considéraient comme dangereux, une troisième catégorie n’avait officiellement pas d’opinion – jusqu’à ce qu’elle en constate par elle-même les effets sur les personnes traitées. 

 

J’ai néanmoins choisi de l’inclure dans mon approche dès le début car j’avais ressenti tout au long de ma propre psychothérapie qu’il « manquait quelque chose ». Cette chose, ai-je réalisé quelques années plus tard, c’est le lien au souffle et au corps, et l’inclusion des trois dimensions dans l’accompagnement du changement thérapeutique. Ma psychothérapie avait été excellente pour donner une cohérence à mon mental, à accepter des contradictions et émotions, à résoudre des situations de tensions intenses, mais il manquait l’ancrage dans le corps physique – dans la réalité[3].

 

Une autre raison est que c’est un outil qui m’avait semblé sous-estimé, et probablement un des plus « acceptables » des outils « alternatifs » par celles et ceux qui n’en avaient jamais entendu parler – ou bien n’en avaient entendu parler qu’en des termes dépréciatifs.

Je ne considère pas la sophrologie comme une fin en soi – bien qu’elle puisse l’être – mais comme un outil dans la panoplie du thérapeute. Et c’est dans cette optique que je m’en sers dans les accompagnements que je propose depuis 6 mois.  

 

Réception de l’outil 

 

Je suis établi depuis septembre 2021 dans un milieu rural en France (qualifié par les professionnels de santé de « désert médical »). Je travaille dans une maison de santé pluridisciplinaire et me rends à domicile à la demande. Je propose également des consultations à distance, mais je n’ai pas eu de demande à ce jour. En plus de cette pratique variée, je discute et collabore avec des praticiens médicaux et paramédicaux, ce qui me permet d’échanger tant avec les clientes et clients qu’avec les professionnels sur les pratiques thérapeutiques « alternatives ».

D’une manière générale, une vaste majorité ignore ce qu’est la sophrologie. Parfois on en a entendu parler car on connaît une personne qui « en a fait ». Parfois, la sophrologie, comme l’hypnose, les traitements énergétiques, « ne devraient pas être proposés », car « c’est dangereux, et ceux qui la proposent  sont des charlatans,». Souvent la sophrologie est synonyme de relaxation. Et c’est tout.

Cette perception de la discipline renvoie, à mon avis, à d’autres schémas cognitifs sans parler des représentations personnelles du monde et des croyances de chacune et chacun.

 

Aussi, la plupart du temps j’aborde le sujet de la sophrologie :

- Lorsqu’on m’interroge, généralement après que ma carte de visite a été lue recto-verso ;

- Au cours d’un protocole d’accompagnement, et rarement lors du premier rendez-vous.

D’une manière générale, les personnes qui viennent me voir semblent me déléguer leurs problématiques et paraissent me faire confiance dans les outils que je leur transmettrai au cours de la psychothérapie : des clientes et clients qui avaient entendu parler de la sophrologie, seule une réagissait à mes propos car elle avait « lu », mais n’avait jamais vécu une séance.

Cette attitude m’a encouragé à faire preuve de discernement, d’esprit critique et de discrimination entre les outils de la panoplie sophrologique : je n’allais pas systématiquement déballer toute la boîte à outils sous prétexte que la sophrologie résoudrait tout. Au contraire, il m’a fallu choisir lesquels utiliser et en synchroniser le déploiement selon le rythme de progression du client ou de la cliente.

J’ai observé deux phénomènes particulièrement flagrants :

  1. Les individus qui viennent me voir découvrent qu’ils ou elles respirent, et leur respiration est parcellaire.
  2. Les visualisations et techniques transmises permettent une autonomisation des personnes, pourvu que l’impulsion de s’autonomiser existe quel que soit l’état de la personne.

 

  1. La respiration

Le sujet de la respiration m’a surpris car je m’attendais à ce que le milieu rural conduisait à une plus grande prise en compte du corps et à  une respiration plus fluide car plus spontanée, due aux efforts physiques induits par un mode de vie plus proche de la nature, et à un rythme social et professionnel moins effréné que dans un milieu urbain où une vie de bureau statique prédomine. 

De fait, dès les premiers mouvements de respiration et les premiers exercices sur le souffle, les individus se découvrent, semblent réaliser qu’il y a « autre chose », plus « profond » dans leurs corps. Lorsqu’une inspiration passe de 4-5 secondes à plus de 10, le rythme du corps change, et lorsqu’une personne fait l’expérience du cycle complet d’une respiration, qui peut prendre 15 secondes, ce rythme change en profondeur.

Ce changement peut s’avérer physiquement douloureux (puisque le diaphragme est sollicité différemment ; les muscles, tendons soutenant les organes internes peuvent s’étirer de manière inhabituelle et plus intensément, etc.), en plus d’être vertigineux au sens propre comme au sens figuré. Au sens propre : l’approfondissement des mouvements respiratoires permet une présence accrue d’oxygène dans le sang (le phénomène de « l’air des cimes qui fait planer ») ; au sens figuré : les pratiquants découvrent qu’ils ou elles « s’ignorent », que leurs corps et leurs rythmes leur sont comme étrangers, qu’une porte s’ouvre, et cette réalisation (peut-être pas encore une prise de conscience) peut inquiéter – devant « l’ampleur de la tâche », devant des douleurs inconnues, face à la perception de temps « gâché » ou « perdu ».

C’est là que la présence du thérapeute et du sophrologue est indispensable car elle rassure, guide, soutient, voire explique.

 

  1. La réceptivité aux visualisations

Je me repose essentiellement – mais pas uniquement – sur le retour des clients et clientes pour évaluer l’effet d’une visualisation. Pour que celle-ci soit la plus parlante, j’apporte un soin particulier la toute première consultation – l’ « anamnèse » – au cours de laquelle je recueille les ressources de la personne que je pourrais mobiliser par la suite pour augmenter l’efficacité des outils transmis.

Je rédige la visualisation selon un vocabulaire qui sera accessible à la personne lorsqu’elle sera en état modifié de conscience. Je m’imprègne du rythme et du ton auxquels je déploierai l’outil et la visualisation qui le soutiendra.

Il est possible qu’une personne soit plus sensible à certains outils et certaines visualisations que d’autres : il nous est alors nécessaire de travailler cet outil ou cette visualisation jusqu’au moment où la personne se dise capable de les pratiquer seule.

Il me semble que l’efficacité de ces visualisations ne peut s’apprécier qu’à terme, mais quelques points me semblent évidents désormais :

- Plus une personne pratique, plus son cerveau et les connections neuronales qui s’y trouvent se familiarisent avec les nouvelles stimulations induites par les visualisations ;

 

- Plus la personne est volontaire et animée par la volonté de prendre sa santé et son changement en main, plus l’impact de la pratique est important ;

 

- Une préparation préalable du corps (les « inductions physiques ») et des exercices de respirations (« relaxation dynamique ») renforcent la réceptivité par le cerveau des suggestions et visualisations proposées par le thérapeute.

 

  1. La sophrologie comme élément d’autonomisation

Une cliente qui avait développé une dépendance jugée « sévère » par son médecin traitant à un opioïde (la morphine, sous forme de bâtonnet) m’a annoncé deux mois et demi après le début de son accompagnement qu’elle n’y avait plus eu recours depuis une dizaine de jours. Cette personne mettait ce regain d’autonomie sur la (ré)appropriation de sa respiration, qui avait induit un changement de rythme et de métabolisme, et, dans une moindre mesure, aux visualisations qu’elle travaillait.

 

Cette cliente – aux problématiques complexes – avait entrepris un changement en profondeur qui impliquait une dimension nutritionnelle, psychologique, kinésithérapique, en plus de ses traitements médicaux.

Il me semble que c’est à cette approche globale et à cette prise de conscience de faire des petits pas dans plusieurs directions qu’il faut créditer l’abandon des bâtonnets de morphine. La sophrologie joue là son rôle d’outil multiplicateur ou consolidateur du thérapeute.     

Matthieu Viteau, sophrologue

 

[1] Par commodité de langage : cette approche holistique est également pratiquée par des médecines chamaniques, qu’elles soient localisées en Asie ou non.

[2] Quand bien même le Centre Hospitalier Universitaire de Lille  en France a réalisé en 2018 sous hypnose et sans anesthésie une opération du cœur sur un patient de 88 ans. https://www.reseau-chu.org/article/un-homme-de-88-ans-opere-du-coeur-sous-hypnose-une-1ere-a-lille/ et que le CHU  

[3] Res, en latin, signifie les choses physiques, tangibles (littéralement « que l’on peut toucher »)

Sommeil, peurs, rêves et anxiété

yfwBEBPWVn8e7jwAAAABJRU5ErkJggg== Articles

Le sommeil est indispensable à notre équilibre.
Une étude a montré que lorsque nous dormons profondément, cela a pour effet de stabiliser nos émotions.
A l'inverse, une mauvaise nuit peut augmenter de 30% notre anxiété.

C'est essentiellement le sommeil profond qui apaise notre anxiété car il réorganise certaines connexions du cerveau. Le sommeil profond serait donc un anxiolytique naturel.

Bien au contraire, regarder des clips vidéo perturbants -notamment avant de s'endormir - désactive le cortex préfrontal. Or, quand il fonctionne bien, le cortex préfrontal a une action positive sur l'amygdale.

Quand on ne dort pas assez, on accélère et augmente donc les émotions négatives. Les personnes anxieuses ont souvent des troubles du sommeil. Mais peut-être que ce sont les troubles du sommeil qui accentuent les troubles anxieux.

D'autre part, il a été démontré que plus une personne ressent de la peur dans ses rêves, moins l'insula, le cortex cingulaire et l'amygdale sont activés lorsqu'elle est confrontée à des images négatives dans la journée. Les rêves constitueraient donc un entraînement à bien vivre des réactions futures et à mieux affronter le danger.

Il nous faut donc bien dormir et rêver pour se sentir émotionnellement équilibré..!

Thierry

Détente et détermination

Le sophrologue Yves Davrou a écrit dans un de ses ouvrages que les deux grands obstacles à notre évolution étaient la paresse et la résistance au changement. Nous connaissons tous effectivement, la nécessité d'un entraînement régulier d'où l'importance de se libérer de ces deux « poisons ».

Ce qui peut nous aider à contrer la paresse, c'est sans doute la détermination.

Ce qui peut nous aider à attendrir la résistance au changement, c'est la détente.

Nous avons alors deux qualités à développer pour continuer à évoluer, la détermination, qualité énergétique et la détente, qualité sophronique. Marier les deux signifie que nous conservons une dose de détente lorsque nous mettons en route notre détermination et qu'une certaine détermination est utile lorsque nous nous engagerons dans la voie du relâchement.

Comment augmenter notre détermination ?

C'est ici qu'intervient l'outil sophro numéro 1 (non pas parce qu'il arrive en tout premier lorsque nous débutons un entraînement mais parce qu'il est sans doute la véritable signature de la sophrologie.), la futurisation. Créer des images futures, visualiser les effets positifs de la détermination quand elle est en nous et se voir réaliser ce que nous pensions impossible.

Comment vivre plus détendu ? En pratiquant la relaxation, la respiration lente, les images apaisantes, la méditation, la relaxation dynamique, bref ! toute la sophrologie. Il est bon alors de poser clairement son intention chaque fois que nous entamons une séance.

Mais bien sûr notre esprit n'est pas toujours facile à modeler. Il est fait d'une histoire qui parfois nous secoue, il est fait d'habitudes qui peuvent ralentir notre évolution, il est rempli de doutes susceptibles d'amoindrir notre motivation. Il faut alors faire venir deux autres invités. D'abord, la conscience qui nous aide à mieux nous connaître et son amie la bienveillance qui évite bien des pensées négatives.

Avec elles, avançons à notre rythme, du mieux que nous pouvons et avec la conviction que tout va bien se passer !

Bonne pratique.

Thierry Loussouarn

les bienfaits de la liberté de choisir

Durant les années 1970, deux chercheurs firent une expérience dans une maison de retraite.

Il s'agissait d'observer l'impact, sur les résidents, de leur liberté de choix et de la maîtrise de l'environnement dans lequel ils vivaient.

Ils furent séparés en 2 groupes. Ceux du 1er étage eurent droit à un pouvoir de décision sur les repas, le choix des soirées de cinéma, la possibilité de choisir les plantes vertes de leurs chambres.

Au 2ème étage, on expliqua aux résidents qu'ils auraient droit à tel ou tel menu (les mêmes que ceux du 1er étage mais sans pouvoir choisir le jour où ils mangeraient ces plats), que les jours de cinéma étaient fixés à l'avance et ils ne purent choisir les plantes vertes qui iraient dans leur chambre.

Ceux du 1er étage avaient donc un certain contrôle sur ces extras que proposait la maison de retraite mais pas ceux du 2ème étage.

18 mois plus tard, une évaluation révéla que ceux du 1er étage étaient globalement plus heureux, plus actifs que ceux du 2ème étage.

Il y avait eu moins de décès au 1er étage.

Les chercheurs conclurent que liberté de choix et la maîtrise de notre environnement (même partielle) ont un impact positif y compris sur la durée de vie.

Et donc que l'impuissance peut se révéler meurtrière.

ATELIER SOPHROLOGIE de la PARENTHÈSE ATTENDUE

La sophrologie pour gérer son stress et ses émotions :
retrouver un équilibre entre corps et esprit

Auteur : Laura JAUVERT, Sophrologue

 

« Sa propre destiné et celles de notre entourage, dépendent de l'équilibre du corps et de l'esprit qui nous anime, et nous en sommes à moitié responsable. » - Nebula Mind -

 

Le monde d'aujourd'hui a bien changé et il est incontestablement placé sous le signe de la performance et de la réussite. Le système capitaliste de consommation nous propose de travailler plus pour gagner plus, plus d'argent, une plus grande maison, une plus belle voiture. Se lever trop tôt, rester presser pour être à l'heure, manger vite, discuter peu et le soir se reposer pour rester performant. Et notre bonheur dans tout cela ?

Heureusement, de nombreux contre courant apparaissent et nous invitent à vivre autrement, en mettant le plaisir, l'échange, la détente et le bien être au centre des préoccupations essentielles. Il existe même un mouvement, que l'on appelle la décroissance, qui prône une diminution de la consommation en général. Vivre mieux mais avec moins. Moins de vêtements, moins d'aliments industriels, moins de produits électroniques. Moins pour être plus libre de notre temps et revenir à des choses simples et naturelles comme cultiver un potager ou partager un moment de discussion.
 
Nous sommes de plus en plus nombreux a aspirer à être plus présents à nous mêmes, plus conscients de notre alimentation, de notre bonheur, de notre santé et une des préoccupation devient le fait d'apprendre à gérer son stress et ses émotions. Le yoga, la naturopathie, le ci gong, la méditation ou la sophrologie, dont je vais vous parler aujourd'hui, s'avancent enfin sur le devant de la scène et poussent parfois certaines approches trop allopathiques dans les coulisses. Nous voulons reprendre le contrôle de notre vie et il devient urgent de retrouver un équilibre corps esprit.
 
Nous verrons, de façon théorique mais aussi très pratique, ce qu'est la sophrologie et en quoi elle permet un équilibre corps / esprit (I). Ensuite, nous apprendrons à gérer et positiver nos pensées pour retrouver un équilibre mental (II). Nous poursuivrons en découvrant les bases de la respiration et de la relaxation pour retrouver un équilibre corporel (III). Au cours de cet atelier, nous pratiquerons des petits exercices simples et concrets puis nous terminerons la matinée par une séance complète de sophrologie (IV).
 

La gestion de la douleur

La douleur n'épargne personne. Un Français sur deux vit même actuellement avec une douleur aiguë ou chronique, si l'on en croit le résultat du sondage réalisé par CSA pour le laboratoire Sanofi à l'occasion de la journée mondiale de la douleur. Sur les douze derniers mois, ce sont plus de neuf personnes sur dix qui affirment avoir ressenti des douleurs. Sans grande surprise, la majorité des plaintes concerne le mal de dos et le mal de tête.

                La gestion de la douleur est un motif récurrent de consultation en sophrologie. La douleur peut s’immiscer partout, des céphalées aux lombalgies comme on vient de le voir, en passant par les douleurs rhumatismales, l’arthrose, les douleurs chroniques, la fibromyalgie mais aussi les douleurs dues à des actes chirurgicaux per et post opératoires, sans oublier toute la palette des douleurs féminines et gynécologiques dont celles de l’accouchement.

                On estime aujourd’hui qu’en France, environ 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques et 2,6 millions de personnes souffrent de douleurs neuropathiques. Selon une enquête de 2007, les personnes souffrant de douleur se sentent isolées, désespérées et ont l'impression d'être un fardeau pour leur famille, leurs amis et leurs collègues ; une personne sur cinq ayant perdu son emploi et la même proportion souffre de dépression à cause de la douleur.

                Il était grand temps que la prise en charge de la douleur devienne une priorité dans les établissements de santé et c’est chose faite depuis 2004 puisque la lutte contre la douleur est devenue une priorité de santé publique inscrite dans le code de la Santé publique : « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » (article L1110-5). Malgré ces efforts, il apparaît aujourd’hui qu’un tiers des patients souffrant de douleur chronique ne soit pas traité correctement et il ressort également un sentiment que leur médecin ne sait pas comment maîtriser efficacement leur douleur et que leur traitement ne leur permette pas de les soulager tout au long de la journée.

                La sophrologie peut venir en soutien aux patients douloureux et au delà des protocoles que nous connaissons et reverrons, nous aborderons lors de cette intervention, d’autres outils particulièrement efficaces pour aider à gérer les sensations douloureuses. Ainsi, nous parlerons  d’hypnose et de méditation de pleine conscience. Connaître différentes techniques et pouvoir proposer plusieurs approches à nos patients semblent judicieux lorsque l’on sait que même si la douleur a des composantes physiologiques objectives, elle reste unique et ressentie de façon subjective.

Hypnose et sophrologie

Auteur : Laura JAUVERT, Sophrologue

Si je vous parle d'un « état physiologique bien particulier du cerveau : ni un état de vigilance, ni un état de sommeil avec perte de conscience » ou d'un « état psychique particulier susceptible d'être provoqué et qui augmente, à des degrés divers, la suggestibilité». Vous aurez reconnu l'état sophro-liminal et vous avez bien raison. Bravo ! Sauf que ces deux définitions sont en réalités celles de Pavlov et Bernheim pour caractériser...  l'état de transe hypnotique.

Souvent opposées l'une à l'autre la sophrologie et l'hypnose ont pourtant beaucoup en commun. En effet, ces deux approches profitent d'un état de conscience modifié par une relaxation ou une induction pour proposer des visualisations ou des protocoles de changements.

Évidement qu'il y a des différences dans les techniques utilisés, dans le fait surtout qu'en sophrologie nous nous adressons au conscient alors qu'en hypnose le but du jeu est de le mettre de côté pour parler directement à l'inconscient. Nous pourrions discuter des semaines entières sur les ressemblances et les différences de ces deux méthodes mais il est, à mon sens, beaucoup plus intéressant de voir ce que chacune peut apporter à l'autre !

J'ai eu la chance de me former à la sophrologie avec Thierry et Malvina puis à l'Hypnose Ericksonienne avec l'école parisienne de l'Arche. Si au début de ma pratique je ne voyais pas vraiment comment concilier ces deux outils, j'ai compris rapidement qu'il était intéressant de voir qu'elles étaient complémentaires.

Par exemple, la relaxation et la respiration qui sont des outils chers à la sophrologie sont présentés comme à éviter en hypnose car rendraient le patient trop passif. Je ne suis absolument pas d'accord avec cette approche-là et au contraire, parfois, apprendre à quelqu'un à relâcher la pression et à apaiser sa respiration peut suffire à faire des miracles.

La base comme dirait Thierry !

A l'inverse, le concept de suggestion de l'hypnose est très intéressant à utiliser en sophrologie. En effet, si nous partons du principe que toute communication est faite de suggestion, n'est-il pas intéressant de savoir repérer les suggestions négatives et ne proposer que des suggestions positives au patient ?

Je souhaiterai au cours de cette conférencevous faire part des éléments de l'hypnose qui aujourd'hui enrichissent ma pratique quotidienne de la sophrologie.

Fibromyalgie et Sophrologie

Auteur : Valérie Giacometti, Sophrologue

Quelle place accorder à la sophrologie dans l’approche thérapeutique de la fibromyalgie ?


Combien de malades, victimes du syndrome de fibromyalgie (puisqu’en France parler de cette pathologie en tant que maladie est un « gros mot ») souffrent en silence, d’un silence qui tue, puisqu’une partie du corps médical est dans le déni d’une reconnaissance de cette maladie, oui je dis bien MALADIE, en raison d’une méconnaissance totale ou partielle de celle-ci car on n’en connaît pas la cause.

Poids Emoi

Auteur : Christine JOANNES, sophrologue

ETRE EN SURPOIDS C’EST SOUFFRIR

Les kilos sont souvent  une histoire de souffrance : que l’on ait 3, 10 ou 20 kilos de trop ou plus… la souffrance éprouvée n’est pas proportionnelle, et tout kilo superflu peut engendrer un mal-être…. En effet, 83 % des femmes entre 18 et 65 ans se trouvent trop grosses ; 33 % des hommes seulement !

La sophrologie dans l’approche de la douleur et de la souffrance

Auteur : Anne Guttierez, sophrologue

Introduction

La douleur est difficile à définir car elle est personnelle et subjective : tout le monde possède les mêmes mécanismes de déclenchement de la douleur, et cependant, chacun la ressent différemment.

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