Articles parus dans la revue

Sommeil, peurs, rêves et anxiété

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Le sommeil est indispensable à notre équilibre.
Une étude a montré que lorsque nous dormons profondément, cela a pour effet de stabiliser nos émotions.
A l'inverse, une mauvaise nuit peut augmenter de 30% notre anxiété.

C'est essentiellement le sommeil profond qui apaise notre anxiété car il réorganise certaines connexions du cerveau. Le sommeil profond serait donc un anxiolytique naturel.

Bien au contraire, regarder des clips vidéo perturbants -notamment avant de s'endormir - désactive le cortex préfrontal. Or, quand il fonctionne bien, le cortex préfrontal a une action positive sur l'amygdale.

Quand on ne dort pas assez, on accélère et augmente donc les émotions négatives. Les personnes anxieuses ont souvent des troubles du sommeil. Mais peut-être que ce sont les troubles du sommeil qui accentuent les troubles anxieux.

D'autre part, il a été démontré que plus une personne ressent de la peur dans ses rêves, moins l'insula, le cortex cingulaire et l'amygdale sont activés lorsqu'elle est confrontée à des images négatives dans la journée. Les rêves constitueraient donc un entraînement à bien vivre des réactions futures et à mieux affronter le danger.

Il nous faut donc bien dormir et rêver pour se sentir émotionnellement équilibré..!

Thierry

Détente et détermination

Le sophrologue Yves Davrou a écrit dans un de ses ouvrages que les deux grands obstacles à notre évolution étaient la paresse et la résistance au changement. Nous connaissons tous effectivement, la nécessité d'un entraînement régulier d'où l'importance de se libérer de ces deux « poisons ».

Ce qui peut nous aider à contrer la paresse, c'est sans doute la détermination.

Ce qui peut nous aider à attendrir la résistance au changement, c'est la détente.

Nous avons alors deux qualités à développer pour continuer à évoluer, la détermination, qualité énergétique et la détente, qualité sophronique. Marier les deux signifie que nous conservons une dose de détente lorsque nous mettons en route notre détermination et qu'une certaine détermination est utile lorsque nous nous engagerons dans la voie du relâchement.

Comment augmenter notre détermination ?

C'est ici qu'intervient l'outil sophro numéro 1 (non pas parce qu'il arrive en tout premier lorsque nous débutons un entraînement mais parce qu'il est sans doute la véritable signature de la sophrologie.), la futurisation. Créer des images futures, visualiser les effets positifs de la détermination quand elle est en nous et se voir réaliser ce que nous pensions impossible.

Comment vivre plus détendu ? En pratiquant la relaxation, la respiration lente, les images apaisantes, la méditation, la relaxation dynamique, bref ! toute la sophrologie. Il est bon alors de poser clairement son intention chaque fois que nous entamons une séance.

Mais bien sûr notre esprit n'est pas toujours facile à modeler. Il est fait d'une histoire qui parfois nous secoue, il est fait d'habitudes qui peuvent ralentir notre évolution, il est rempli de doutes susceptibles d'amoindrir notre motivation. Il faut alors faire venir deux autres invités. D'abord, la conscience qui nous aide à mieux nous connaître et son amie la bienveillance qui évite bien des pensées négatives.

Avec elles, avançons à notre rythme, du mieux que nous pouvons et avec la conviction que tout va bien se passer !

Bonne pratique.

Thierry Loussouarn

les bienfaits de la liberté de choisir

Durant les années 1970, deux chercheurs firent une expérience dans une maison de retraite.

Il s'agissait d'observer l'impact, sur les résidents, de leur liberté de choix et de la maîtrise de l'environnement dans lequel ils vivaient.

Ils furent séparés en 2 groupes. Ceux du 1er étage eurent droit à un pouvoir de décision sur les repas, le choix des soirées de cinéma, la possibilité de choisir les plantes vertes de leurs chambres.

Au 2ème étage, on expliqua aux résidents qu'ils auraient droit à tel ou tel menu (les mêmes que ceux du 1er étage mais sans pouvoir choisir le jour où ils mangeraient ces plats), que les jours de cinéma étaient fixés à l'avance et ils ne purent choisir les plantes vertes qui iraient dans leur chambre.

Ceux du 1er étage avaient donc un certain contrôle sur ces extras que proposait la maison de retraite mais pas ceux du 2ème étage.

18 mois plus tard, une évaluation révéla que ceux du 1er étage étaient globalement plus heureux, plus actifs que ceux du 2ème étage.

Il y avait eu moins de décès au 1er étage.

Les chercheurs conclurent que liberté de choix et la maîtrise de notre environnement (même partielle) ont un impact positif y compris sur la durée de vie.

Et donc que l'impuissance peut se révéler meurtrière.

ATELIER SOPHROLOGIE de la PARENTHÈSE ATTENDUE

La sophrologie pour gérer son stress et ses émotions :
retrouver un équilibre entre corps et esprit

Auteur : Laura JAUVERT, Sophrologue

 

« Sa propre destiné et celles de notre entourage, dépendent de l'équilibre du corps et de l'esprit qui nous anime, et nous en sommes à moitié responsable. » - Nebula Mind -

 

Le monde d'aujourd'hui a bien changé et il est incontestablement placé sous le signe de la performance et de la réussite. Le système capitaliste de consommation nous propose de travailler plus pour gagner plus, plus d'argent, une plus grande maison, une plus belle voiture. Se lever trop tôt, rester presser pour être à l'heure, manger vite, discuter peu et le soir se reposer pour rester performant. Et notre bonheur dans tout cela ?

Heureusement, de nombreux contre courant apparaissent et nous invitent à vivre autrement, en mettant le plaisir, l'échange, la détente et le bien être au centre des préoccupations essentielles. Il existe même un mouvement, que l'on appelle la décroissance, qui prône une diminution de la consommation en général. Vivre mieux mais avec moins. Moins de vêtements, moins d'aliments industriels, moins de produits électroniques. Moins pour être plus libre de notre temps et revenir à des choses simples et naturelles comme cultiver un potager ou partager un moment de discussion.
 
Nous sommes de plus en plus nombreux a aspirer à être plus présents à nous mêmes, plus conscients de notre alimentation, de notre bonheur, de notre santé et une des préoccupation devient le fait d'apprendre à gérer son stress et ses émotions. Le yoga, la naturopathie, le ci gong, la méditation ou la sophrologie, dont je vais vous parler aujourd'hui, s'avancent enfin sur le devant de la scène et poussent parfois certaines approches trop allopathiques dans les coulisses. Nous voulons reprendre le contrôle de notre vie et il devient urgent de retrouver un équilibre corps esprit.
 
Nous verrons, de façon théorique mais aussi très pratique, ce qu'est la sophrologie et en quoi elle permet un équilibre corps / esprit (I). Ensuite, nous apprendrons à gérer et positiver nos pensées pour retrouver un équilibre mental (II). Nous poursuivrons en découvrant les bases de la respiration et de la relaxation pour retrouver un équilibre corporel (III). Au cours de cet atelier, nous pratiquerons des petits exercices simples et concrets puis nous terminerons la matinée par une séance complète de sophrologie (IV).
 

La gestion de la douleur

La douleur n'épargne personne. Un Français sur deux vit même actuellement avec une douleur aiguë ou chronique, si l'on en croit le résultat du sondage réalisé par CSA pour le laboratoire Sanofi à l'occasion de la journée mondiale de la douleur. Sur les douze derniers mois, ce sont plus de neuf personnes sur dix qui affirment avoir ressenti des douleurs. Sans grande surprise, la majorité des plaintes concerne le mal de dos et le mal de tête.

                La gestion de la douleur est un motif récurrent de consultation en sophrologie. La douleur peut s’immiscer partout, des céphalées aux lombalgies comme on vient de le voir, en passant par les douleurs rhumatismales, l’arthrose, les douleurs chroniques, la fibromyalgie mais aussi les douleurs dues à des actes chirurgicaux per et post opératoires, sans oublier toute la palette des douleurs féminines et gynécologiques dont celles de l’accouchement.

                On estime aujourd’hui qu’en France, environ 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques et 2,6 millions de personnes souffrent de douleurs neuropathiques. Selon une enquête de 2007, les personnes souffrant de douleur se sentent isolées, désespérées et ont l'impression d'être un fardeau pour leur famille, leurs amis et leurs collègues ; une personne sur cinq ayant perdu son emploi et la même proportion souffre de dépression à cause de la douleur.

                Il était grand temps que la prise en charge de la douleur devienne une priorité dans les établissements de santé et c’est chose faite depuis 2004 puisque la lutte contre la douleur est devenue une priorité de santé publique inscrite dans le code de la Santé publique : « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée » (article L1110-5). Malgré ces efforts, il apparaît aujourd’hui qu’un tiers des patients souffrant de douleur chronique ne soit pas traité correctement et il ressort également un sentiment que leur médecin ne sait pas comment maîtriser efficacement leur douleur et que leur traitement ne leur permette pas de les soulager tout au long de la journée.

                La sophrologie peut venir en soutien aux patients douloureux et au delà des protocoles que nous connaissons et reverrons, nous aborderons lors de cette intervention, d’autres outils particulièrement efficaces pour aider à gérer les sensations douloureuses. Ainsi, nous parlerons  d’hypnose et de méditation de pleine conscience. Connaître différentes techniques et pouvoir proposer plusieurs approches à nos patients semblent judicieux lorsque l’on sait que même si la douleur a des composantes physiologiques objectives, elle reste unique et ressentie de façon subjective.

Hypnose et sophrologie

Auteur : Laura JAUVERT, Sophrologue

Si je vous parle d'un « état physiologique bien particulier du cerveau : ni un état de vigilance, ni un état de sommeil avec perte de conscience » ou d'un « état psychique particulier susceptible d'être provoqué et qui augmente, à des degrés divers, la suggestibilité». Vous aurez reconnu l'état sophro-liminal et vous avez bien raison. Bravo ! Sauf que ces deux définitions sont en réalités celles de Pavlov et Bernheim pour caractériser...  l'état de transe hypnotique.

Souvent opposées l'une à l'autre la sophrologie et l'hypnose ont pourtant beaucoup en commun. En effet, ces deux approches profitent d'un état de conscience modifié par une relaxation ou une induction pour proposer des visualisations ou des protocoles de changements.

Évidement qu'il y a des différences dans les techniques utilisés, dans le fait surtout qu'en sophrologie nous nous adressons au conscient alors qu'en hypnose le but du jeu est de le mettre de côté pour parler directement à l'inconscient. Nous pourrions discuter des semaines entières sur les ressemblances et les différences de ces deux méthodes mais il est, à mon sens, beaucoup plus intéressant de voir ce que chacune peut apporter à l'autre !

J'ai eu la chance de me former à la sophrologie avec Thierry et Malvina puis à l'Hypnose Ericksonienne avec l'école parisienne de l'Arche. Si au début de ma pratique je ne voyais pas vraiment comment concilier ces deux outils, j'ai compris rapidement qu'il était intéressant de voir qu'elles étaient complémentaires.

Par exemple, la relaxation et la respiration qui sont des outils chers à la sophrologie sont présentés comme à éviter en hypnose car rendraient le patient trop passif. Je ne suis absolument pas d'accord avec cette approche-là et au contraire, parfois, apprendre à quelqu'un à relâcher la pression et à apaiser sa respiration peut suffire à faire des miracles.

La base comme dirait Thierry !

A l'inverse, le concept de suggestion de l'hypnose est très intéressant à utiliser en sophrologie. En effet, si nous partons du principe que toute communication est faite de suggestion, n'est-il pas intéressant de savoir repérer les suggestions négatives et ne proposer que des suggestions positives au patient ?

Je souhaiterai au cours de cette conférencevous faire part des éléments de l'hypnose qui aujourd'hui enrichissent ma pratique quotidienne de la sophrologie.

Fibromyalgie et Sophrologie

Auteur : Valérie Giacometti, Sophrologue

Quelle place accorder à la sophrologie dans l’approche thérapeutique de la fibromyalgie ?


Combien de malades, victimes du syndrome de fibromyalgie (puisqu’en France parler de cette pathologie en tant que maladie est un « gros mot ») souffrent en silence, d’un silence qui tue, puisqu’une partie du corps médical est dans le déni d’une reconnaissance de cette maladie, oui je dis bien MALADIE, en raison d’une méconnaissance totale ou partielle de celle-ci car on n’en connaît pas la cause.

Poids Emoi

Auteur : Christine JOANNES, sophrologue

ETRE EN SURPOIDS C’EST SOUFFRIR

Les kilos sont souvent  une histoire de souffrance : que l’on ait 3, 10 ou 20 kilos de trop ou plus… la souffrance éprouvée n’est pas proportionnelle, et tout kilo superflu peut engendrer un mal-être…. En effet, 83 % des femmes entre 18 et 65 ans se trouvent trop grosses ; 33 % des hommes seulement !

La sophrologie dans l’approche de la douleur et de la souffrance

Auteur : Anne Guttierez, sophrologue

Introduction

La douleur est difficile à définir car elle est personnelle et subjective : tout le monde possède les mêmes mécanismes de déclenchement de la douleur, et cependant, chacun la ressent différemment.

Thérapie par les Mouvements Oculaires et sophrologie

Auteur : Thierry Loussouarn

Il existe plusieurs méthodes de retraitement de l’information : EMDR, IMO, EMT… La thérapie par les mouvements oculaires que nous proposons est un complément utile à l’entretien sophrologique. Elle peut s’inscrire en début de thérapie, dès le 3ème entretien en général. Le sophrologue choisit cette approche lorsque le patient évoque un événement douloureux, récent ou lointain, dont l’impact sur la problématique est évident. Cette thérapie permet, parfois en une seule séance, de désactiver le souvenir.

Progression d’un petit groupe de sophrologie sur 9 mois

Auteur : Malvina Girard

J'ai d’abord expliqué quelques notions importantes en sophrologie comme l'envie de faire en tant que démarche personnelle, l'intérêt de s'impliquer, la place de la volonté, l'intentionnalité, la bienveillance et le fait de ne pas forcer dans le but de vivre au mieux ces séances et d'en retirer les bienfaits. Ensuite, je les ai informés sur le déroulement des séances, l'importance d'évoquer tous les doutes, gênes et questionnement qu'elles pourraient avoir. Puis après ces mises au point et leurs accords respectifs, nous avons commencé une collaboration de 9 mois, soit 30 séances, où nous avons pu aborder les 4 degrés de la sophrologie.

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